L’Union européenne et le Tchad ont signé le 13 décembre 2013 une convention de financement pour la mise en œuvre d’un Projet « adaptation aux effets du changement climatique et développement des énergies renouvelables » (communément appelé « projet AMCC-Tchad »).
A travers son volet « Atténuation », le Projet AMCC-Tchad appuie le Ministère en charge de l’Energie à élaborer le schéma directeur pour le déploiement des énergies renouvelables (EnR). Ce schéma directeur est élaboré par zone suivant les spécificités socio-économiques et les potentialités énergétiques de chaque région.
Le Tchad est actuellement l’un des pays avec un faible taux d’accès à l’électricité au monde (6.4%[1]) et l’essentiel de son parc de production est thermique (diesel). Cependant le pays regorge de potentiel solaire avec le nombre d’heures d’ensoleillement annuel qui varie de 2850h du Sud à 3750h au Nord et une intensité du rayonnement global qui varie en moyenne entre 4,5 à 6,5 kWh/m2/j, l’éolien se situe surtout dans le Nord du pays avec des vitesses dépassant 7m/s (source ANAM) et de la biomasse au Sud du Pays[2]. Le déploiement de ces énergies augmentera le taux faible d’accès à l’électricité actuel (6.4%) du pays et son niveau de desserte. Par ailleurs, il permettra de réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Le présent TDR vise à valider le Schéma Directeur pour le Développement des Energies Renouvelables afin de garantir l’adhésion de l’ensemble des acteurs au document attendu et garantir ainsi son opérationnalité. A titre d’exemple, le Ministère en charge de l’Energie entrevoit d’élaborer le plan d’électrification rural qui constituerait le document d’opérationnalisation du SDEnR.